« Faire cailler l'annexion de la recherche-création à l'économie libérale » : hypothèses théoriques sur les masters universitaires en écriture créative
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.1085Mots-clés :
écriture créative, enrichissement, general intellect, investissements de forme, professionnalisationRésumé
Constatant l’adéquation entre les préceptes de l’économie créative et l’émergence de nouveaux labels et formations à l’université, cet article entend interroger les masters en écriture créative en tant que dispositifs médiateurs, non pas extérieurs à l’économie, mais intégrés à celle-ci. Il s’agit dans un premier temps de les situer dans ce que Boltanski et Esquerre (2017) appellent une économie de l’« enrichissement », avant d’en étudier la portée critique : en tant qu’espace d’élucidation des règles du jeu littéraire, d’ajustement collectif de divers acteurs (écrivains, universitaires, éditeurs, etc.) voire de production d’une solidarité entre des auteurs autrefois plus isolés. De la rentrée des classes à une (possible) conscience de classe, donc.
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Copyright Justine Huppe 2020
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .
Tous les articles dans RELIEF sont publiés en libre accès sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0). Sous ce régime les auteurs conservent les droits d'auteur mais ils consentent à toute sorte d'utilisation de leur texte pourvu qu'il soit correctement cité.