DE LA BANDE DESSINÉE COMME MOSAÏQUE: Calypso de Baltus et Peeters
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.239Mots-clés :
(Anne) Balthus, (Lucien) Dällenbach, Fantastique, Mise en abyme, Mosaïque, (Benoît) PeetersRésumé
Par son ordonnancement vignettal complexe, sa juxtaposition d’images fixes, sémantiquement et esthétiquement corrélées, la bande dessinée s’indexe indubitablement au paradigme mosaïcal, dont Lucien Dällenbach a rappelé l’importance historique et la validité contemporaine. Pour explorer la pertinence de cette métaphore critique quant à l’étude de la bande dessinée, nous proposons de nous pencher sur une bande dessinée qui évoque elle-même la mosaïque, non seulement comme thème narratif, mais également comme principe structurant : l’album Calypso d’Anne Baltus et Benoît Peeters (1995). La mosaïque y joue en effet un rôle thématique primordial : il y est question d’une jeune historienne de l’art, occupée à restaurer un pan de mosaïque. Image spéculaire des amours impossibles de la jeune femme, cette mosaïque s’affiche non seulement comme représentation dans la représentation (mise en abyme fréquente dans les scénarios de Peeters), mais aussi comme un modèle esthétique qui préside à la mise en page de l’album entier, et contribue plus spécifiquement à ses effets fantastiques.Téléchargements
Publiée
27-11-2008
Numéro
Rubrique
Troisième partie : Lectures
Licence
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Comment citer
« DE LA BANDE DESSINÉE COMME MOSAÏQUE: Calypso de Baltus et Peeters » (2008) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 2(3), p. 424–452. doi:10.18352/relief.239.