MÉDÉE À LA CROISÉE DES CULTURES
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.687Mots-clés :
Théâtre français XXIe siècle, mythe, réécriture, Médée, transculturalitéRésumé
La tragédie Médée de Max Rouquette et ses représentations originales par le metteur en scène Martinelli offrent un vaste champ à l’étude des échanges transculturels. Le texte est d’abord écrit en occitan puis traduit en français par l’auteur lui-même, qui exploite entre autres les potentialités de cette langue ancienne. Qui plus est, sa Médée appartient au groupe social des gitanes. La mise en scène de Martinelli supprime cet aspect, et fait se dérouler la tragédie dans un espace africain. Les acteurs et les musiciens sont Burkinabés. Les choeurs sont chantés par des griottes, groupe social d’importance majeure, détendeur de tradition en Afrique. Les parties chorales sont traduites et chantées en dioula, langue africaine, et sont accompagnées de musique et d’instruments africains. Le texte et ses représentations réalisent par des moyens scéniques des dialogues entre l’ancien et le moderne, l’Occident et l’Afrique, transposant esthétiques, arts, situations et conditions humaines.Téléchargements
Publiée
31-12-2011
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Articles – dossier thématique
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Comment citer
« MÉDÉE À LA CROISÉE DES CULTURES » (2011) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 5(2), p. 32–43. doi:10.18352/relief.687.