Au-delà du moralisme : Madame de Genlis et l’hospitalité
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.851Mots-clés :
Genlis, vertu, hospitalité, couvents, JaucourtRésumé
Très peu de philosophes politiques se sont intéressés à l’oeuvre de Genlis, en partie parce que son oeuvre est communément réduite à un moralisme religieux insipide. Si Alice Laborde con-clut sa biographie en soulignant que Genlis « est moraliste avant tout », les travaux récents de Mary Trouille mettent tout autant l’accent sur le fait que la comtesse est « moralist to the core ». La visée du présent article est de nuancer cette lecture, non pas en niant le moralisme de Genlis, mais plutôt en montrant que celui-ci ne l’a pas empêchée de publier des textes à portée politique qui mériteraient notre attention aujourd’hui—particulièrement l’attention de ceux et celles qui se donnent pour tâche de penser l’accueil et le soin de l’Autre. A partir du Discours sur la sup-pression des convens et du Discours sur le luxe et l’hospitalité, nous indiquons non seulement l’actualité, mais aussi la surprenante radicalité des textes publiés par Genlis en période révolu-tionnaire.Téléchargements
Publiée
20-09-2013
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Articles – dossier thématique
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Comment citer
« Au-delà du moralisme : Madame de Genlis et l’hospitalité » (2013) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 7(1), p. 71–89. doi:10.18352/relief.851.