L’utopisme postcolonial chez Fouad Laroui : La Vieille dame du Riad et Les Tribulations du dernier sijilmassi
DOI:
https://doi.org/10.18352/relief.1074Keywords:
Fouad Laroui, littérature postcoloniale, utopisme, ironie, mémoire culturelle, postcolonial literature, utopianism, irony, cultural memoryAbstract
Jean-Marc Moura repère dans l’ironie un des éléments formels qui semblent caractériser les littératures postcoloniales, tandis que Bill Ashcroft entrevoit dans la critique du passé et du présent la possibilité de réarranger les relations sociales et politiques, sur le seuil du futur. L’ironie et la critique étant les éléments constitutifs de l’œuvre de Fouad Laroui, nous allons en examiner dans cet article l’aspect utopique à la lumière du fait que l’« exposition de la souffrance du monde est en soi une anticipation lumineuse d’un monde meilleur » (Ashcroft).
Jean-Marc Moura sees in irony one of the formal elements characterizing postcolonial literatures, whereas Bill Ashcroft points out that “created works always offer an imminent rearrangement of social and political relations in ways that critique the present”, thus remaining “alive and constantly on the threshold of a future world”. Since irony and critique are among the main features of Fouad Laroui’s works, this paper aims to analyze their utopian aspects considering that “the very exposure of the suffering of the world is the anticipatory illumination of a better world” (Ashcroft).
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