Flaubert et Du Camp : quelques remarques

Auteurs

  • Michel Brix

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.939

Mots-clés :

Maxime Du Camp, Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, L’Art pour l’Art / Autobiographie

Résumé

Les spécialistes de Flaubert ont fait de nombreux reproches à Maxime Du Camp et ne prêtent plus guère d’attention à ce qu’il a écrit. C’est une situation très regrettable, qui prive les lecteurs d’informations nombreuses, susceptibles d’éclairer les enjeux mais aussi les impasses et les contradictions du projet esthétique de Flaubert. Quelques cas significatifs sont évoqués dans le présent article, qui se penche plus particulièrement sur la ressemblance entre un passage du livre de Du Camp Le Nil (1854) et les lignes de L’Éducation sentimentale (1869) qui rapportent l’“apparition” de Mme Arnoux.

Biographie de l'auteur

  • Michel Brix

    Maître de recherches à l’université de Namur, est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages et de quelque deux cent cinquante articles consacrés à la littérature française. Une grande partie de ses travaux porte sur Nerval, Sainte-Beuve et le romantisme. Il a publié en 2014 un manuel d’Histoire de la littérature française du XIe au XXe siècle (Louvain-la-Neuve, De Boeck Université) et dirigé l’année suivante un volume collectif intitulé Archéologie du Contre Sainte-Beuve (Garnier). Il s’intéresse également à l’émergence de la modernité critique qui, à l’époque de Flaubert, a mis un terme à l’« Ancien Régime » littéraire.

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Publiée

19-12-2016

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique

Comment citer

« Flaubert et Du Camp : quelques remarques » (2016) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 10(2), p. 37–45. doi:10.18352/relief.939.