Le poète assassiné et l’écriture de guerre : collage et métissage générique

Auteurs

  • Olivia-Ioana Costaş

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.896

Mots-clés :

Apollinaire, guerre, collage, genres littéraires, esthétique

Résumé

A la fois séduisante et atroce, la guerre bouleverse le regard d’Apollinaire sur le monde et la littérature. Malgré ses contradictions, l’expérience du front devient pour l’auteur des Calligrammes un véritable champ d’expérimentations littéraires. Recueil de contes paru en 1916, Le Poète assassiné illustre le penchant d’Apollinaire pour la surprise et l’innovation artistiques. En arborant une architecture éclatée, il surprend par une écriture hétérogène qui mélange subversivement théâtre, prose et poésie. En partant des contes liminaires du Poète assassiné, nous analysons les ressorts de cette écriture nouvelle qui retrouve sa force dans le dynamisme textuel, et dans le collage et le métissage des genres littéraires.

Biographie de l'auteur

  • Olivia-Ioana Costaş

    Olivia-Ioana Costaş, chercheur et docteur ès lettres, a soutenu en 2013 une thèse consacrée au concept de flânerie esthétique chez Apollinaire, thèse rédigée en cotutelle entre l’Université Babeş-Bolyai Cluj-Napoca et l’Université Paris IV Sorbonne. Professeur de langue et littérature françaises, elle travaille à présent à l’Institut Français de Cluj. Ses recherches portent notamment sur l’œuvre de Guillaume Apollinaire. Elle s’intéresse aussi plus particulièrement à l’œuvre de Georges Perec et à celle de Michel Butor.

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Publiée

24-12-2014

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique

Comment citer

« Le poète assassiné et l’écriture de guerre : collage et métissage générique » (2014) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 8(2), p. 51–61. doi:10.18352/relief.896.