Pour une meilleure occupation des sols: le Paris de Jean Echenoz
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.52Mots-clés :
littérature française contemporaineRésumé
Paris en abyme, petite ville dans la métropole, chère Villette où les clébards langoureux mirent la lune. C’est près de son domicile que Jean Echenoz fait évoluer son pianiste trop amoureux et c’est pas loin de chez lui que l’occupation des sols s’effectue sur les bords du Canal Saint Martin. Paris est partout dans les romans de cet auteur, même si ses protagonistes ont fréquemment la bougeotte : ils finissent par retourner auprès de leur maman, dans leur foyer, à l’intérieur de leur galerie, mais surtout dans les rues, les gares, les bistros, les supermarchés, ces lieux publics où l’attente s’éparpille ou bien s’exacerbe. Paris se déploie régulièrement en tant que décor pour ces héritiers de Frédéric Moreau qui hantent le romanesque échenozéen, mais leur point de vue peut s’échanger contre celui d’un narrateur caustique qui en profite pour placer un zeste de critique ou encore une pointe de satire sociale. Plus particulièrement la ville et ses sites préférés prennent tantôt leur indépendance, comme les phrases de Jean Echenoz, tout en participant à la quadrille orchestrée, s’élancent volontiers dans une sarabande de leur gré. C’est alors la fête d’un nouveau paysan de Paris qui nous mène par rues et par lignes de métro, par cimetières et par parcs à statuaire somptueux.Téléchargements
Publiée
19-02-2008
Numéro
Rubrique
Articles – dossier thématique
Licence
(c) Copyright Sjef M. Houppermans 2008
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Comment citer
« Pour une meilleure occupation des sols: le Paris de Jean Echenoz » (2008) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 2(1), p. 40–65. doi:10.18352/relief.52.